Des pannes, qui occupent beaucoup de temps et qui coûtent cher

Selon le 2024 Observability Forecast de New Relic, le temps d’interruption de l’activité d’une organisation en raison de pannes informatiques s’élève en moyenne à 77 heures par an.

Près de 60 % des entreprises subissent au moins une interruption à faible impact par semaine. Et elles sont encore près de quatre sur dix à rencontrer un problème IT à fort impact sur l’activité à cette même fréquence.

L’enquête, qui a été menée auprès de 1 700 professionnels de la Tech dans 16 pays révèle encore que le temps d’arrêt annuel médian dû à des pannes à fort impact est de 77 heures. Ce sont évidemment les incidents les plus sévères qui coûtent le plus cher aux entreprises.

51 minutes pour résoudre un incident

Car, comme l’indique New Relic, si les pannes majeures, telles que celle déclenchée par la mise à jour défectueuse de Windows par CrowdStrike en juillet, peuvent paralyser les opérations, des problèmes mineurs peuvent également faire boule de neige et finir par avoir un lourds impact sur la vie de l’entreprise.

Les équipes d’ingénierie consacrent en moyenne 30 % de leur temps à résoudre les problèmes d’interruption de service, soit l’équivalent de 12 heures par semaine de 40 heures. Le temps de résolution médian d’un incident s’élève à 51 minutes.

Pannes de réseaux…

Les principales causes d’interruptions non planifiées signalées au cours des deux dernières années sont les pannes de réseau (citées par 35 %), les problèmes liés à des tiers ou à des services cloud (29 %) et ceux issus d’erreurs lors des changements (28 %). Les bugs provoqués par une mise à jour logicielle n’arrivent qu’en quatrième position (27 %) et les interruptions dues à une faille de sécurité qu’en septième (22 %).

Les résultats démontrent une forte corrélation entre l’observabilité de la pile complète et la réduction des temps d’arrêt, du nombre d’interruptions et des coûts annuels de panne inférieurs, ce qui renforce le rôle essentiel que joue l’observabilité dans la maximisation de l’efficacité opérationnelle et des performances commerciales.