Le PC n’est plus un produit de commodité. Tant mieux !
Dans l’économie d’usage ou de fonctionnalité, le PC a changé de statut. Il n’est plus un produit de commodité, assure HP. La notion de service l’emporte. Et c’est tout à l’avantage des clients.
Génération Z, génération Y… Ils réfléchissent, agissent et consomment différemment. Ils privilégient l’expérience au détriment de la propriété. Pourquoi, par exemple, acheter une résidence secondaire quand on a accès à AirBnB ? Pourquoi, aussi, posséder une voiture quand on peut la partager ? Ou un PC ? Ils ont introduit l’économie de l’usage, soit le fait de remplacer la vente d’un bien par la vente d’un service ou d’une solution intégrée remplissant les mêmes fonctions que le bien -mobilité au lieu d’une voiture, service de nettoyage au lieu d’un lave-linge- voire des fonctions élargies, tout en consommant moins de ressources énergétiques.
«Notre priorité en tant que leader de l’industrie est d’observer la réalité de l’activité et l’usage des outils. Aujourd’hui, c’est clairement ‘AnyTime, AnyWhere, AnyDevice’. Les terminaux mobiles permettent de rester connecté n’importe où et l’accès à l’information professionnelle ne se fait plus qu’à 65% depuis le lieu de travail, explique Dirk Slachmuylder, Managing Director, HP Belgium – Luxembourg. Les bureaux doivent remplir d’autres missions que le simple accès à un ordinateur. Les gens viennent au bureau pour voir d’autres personnes et travailler sur des projets…»
Physiquement, la «digital workplace» est donc avant tout un espace de collaboration. Il n’y a plus un espace de travail, mais des espaces : bureaux partagés pour les tâches individuelles, multiples espaces collaboratifs pour travailler en équipe, salles de réunion et de téléconférence pour les rencontres plus formelles, zones de détente pour échanger librement avec ses collègues et amis… «L’objectif est de donner la possibilité d’aller travailler avec les uns et les autres en fonction des projets», enchaîne Koen Van Beneden, General Manager Personal Systems, HP Belgium – Luxembourg.
Le travail n’est plus lié à un lieu, mais à une activité
A quoi bon des espaces collaboratifs si, en même temps, on perd dix minutes à faire fonctionner les écrans, les systèmes de visioconférence et autres matériels de collaboration ? A quoi bon un bureau partagé si l’on pose dessus un PC fixe, avec un format tower lourd et encombrant ? «La technologie se doit d’être aussi agile et ergonomique que les endroits dans lesquels on la déploie -bureau, domicile, aéroport, voiture… Le maître mot est la variété. Le travail n’est plus lié à un lieu, mais à une activité, nuance Dirk Slachmuylder. De même, la frontière entre vie privée et vie professionnel tend à s’estomper; nous rencontrons de plus en plus d’adeptes du ‘one life’ !»
Le changement est majeur, fondamental. Et nombre d’organisations reconnaissent leur incapacité à définir leurs besoins en termes d’équipements. «Dans les appels d’offres importants, on nous demande de prévoir des PoC, illustre Koen Van Beneden. On nous demande de pouvoir tester les équipements en situation, aussi bien dans l’entreprise qu’à l’extérieur, notamment au domicile. Valider les usages de leurs collaborateurs -sur base de différents profils- permet à ces organisations de s’assurer qu’elles font les bons choix. C’est la preuve, encore, que le principe du poste de travail fixe a vécu !»
Autour du DaaS, HP a développé une offre étendue de services
Comme la notion d’usage et d’expérience l’emporte, la logique «as-a-service» s’impose. Place au DaaS (Device-as-a-Service) ! Les études estiment que 25% des entreprises la privilégieront d’ici 2020. HP, dans ce domaine, ne cache pas ses ambitions. «Rien de surprenant : les usages évoluent plus vite que les plans d’investissements, d’où l’intérêt de la contractualisation qui offre une certaine flexibilité au contraire de l’immobilisation», résume Dirk Slachmuylder. C’est également la possibilité d’être plus flexible face à l’incertitude en terme d’emploi et enfin de générer des économies qui incitent au renouvellement avec une vision OPEX.
Autour du DaaS, HP a développé une offre étendue de services. Les machines sont livrées avec des couches de services intégrées en usine : installation, mise en service, sécurité in design, évolution, récupération. Des services qui sont aujourd’hui renforcés avec de nouveaux outils d’administration (déploiement, installation, gestion) et de sécurité (analyse en temps réel des équipements, analyse prédictive des menaces et actions proactives) à distance. L’idée ? Soulager les administrateurs de ces tâches sans valeur ajoutée un peu comme avec les MDM (Mobile Device Management) pour flottes de smartphones.
Chez HP, l’approche ne se limite pas aux PC Windows, elle embrasse aussi les terminaux Android, iOS et macOS. De même, HP livre à ses partenaires intégrateurs des consoles de gestion en ligne qui leur permettent de visualiser tous les clients/machines opérés dans la même interface.
Arrêt au HP Tech Café Market Enhanced
La notion de DaaS est sans limite. Ainsi, HP Tech Café Market Enhanced, une solution complète de distribution automatique et de stockage donnant instantanément accès à des accessoires et à des casiers 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pour les échanges ou réparations des postes de travail. «Ce sont des distributeurs d’accessoires, schématise Koen Van Beneden. Ainsi, si une souris tombe en panne, l’employé se rend au distributeur, badge et récupère une autre souris. Il n’a pas besoin de faire une commande et n’aura pas à attendre la livraison…»
Autre exemple : le collaborateur doit recevoir un nouvel ordinateur. En temps normal, il devrait attendre qu’un technicien vienne lui installer son équipement. HP propose de préparer l’équipement en usine et de le livrer dans un casier sécurisé; l’utilisateur sera averti lorsqu’il sera disponible et pourra venir le récupérer quand il le souhaitera.
Ce type de service ne fait que renforcer la gestion de parc, assure HP. Des outils permettent aujourd’hui de suivre au plus près les usages. Et donc renforcer les directions ICT dans leurs décisions à venir. On peut par exemple constater qu’un utilisateur a besoin d’un ordinateur avec plus de puissance pour mieux travailler et ainsi valider une montée en gamme. «Du coup, le service ICT retrouve son rôle de conseil, optimise les ressources et impacte réellement la productivité des collaborateurs, complète Koen Van Beneden. C’est donc un moyen de choisir les bons équipements pour les utilisateurs en ayant des données précises et challenger les demandes. Que ce soit via nos services ou ceux de nos partenaires, nos clients trouveront plus aisément le juste équilibre entre économie et productivité. En même temps, nous les rassurerons sur le cycle de vie de leurs équipements. HP est très engagé dans ce domaine, du design au retrait en passant par le déploiement, l’optimisation et le support. En cherchant à identifier les équipements les plus indiqués pour nos clients, nous optimisons les usages. Et en analysant les usages, nous leur faisons réaliser des économies. A quoi bon, par exemple, payer des licences pour des logiciels qui ne sont jamais utilisés… A travers le DaaS, nous touchons aux fondements de l’économie de fonctionnalité !»
Dans le contexte de Digital Workplace, le statut du PC a changé, résume Dirk Slachmuylder. Il n’est plus un produit de commodité. Hier, en effet, on regardait le prix et les performances. Aujourd’hui, on s’intéresse davantage aux usages, à la valeur qu’il apportera en termes de productivité et d’efficacité. De même, on s’intéresse davantage à son cycle de vie, aux propositions de recyclage sachant que la vie ne s’arrête pas au bout de 36 ou 48 mois… «Pour nous, HP, ce changement de statut se traduit par une demande accrue en faveur de nos produits Premimum !»