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Philippe Cammaert, du cloud-first au cloud-smart
Philippe Cammaert, sur les traces de Sophie Decock, au poste de Country Leader pour la Belgique et le Luxembourg. Premier défi : aider les entreprises à passer du cloud-first au cloud-smart.
« Le cloud-smart va s’imposer, signant la fin du cloud-first et donc du cloud-chaos ! C’est, pour moi une évidence : le cloud est devenu si complexe que la plupart des grands chefs d’entreprise ne souhaitent plus construire leur stratégie sur cette base, à savoir sur une plate-forme cloud unique… »
Philippe Cammaert arrive à un moment charnière. 2022 fut une année tumultueuse pour l’industrie, 2023 le sera tout autant. Tout un temps Country Leader d’Oracle Luxembourg, et plus récemment chez Temenos, l’éditeur de solutions bancaires, le voici Country Leader BeLux chez VMware depuis ce 9 janvier 2023. « Le secteur devra faire face à plusieurs défis importants au cours de l’année qui vient. La durabilité ne fera que gagner en importance, tandis que la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) a pour priorité de réduire notre consommation d’énergie. Pour les entreprises, une partie de la solution pourrait consister à alimenter leurs centres de données à l’aide de sources d’énergie renouvelable. Avec nos partenaires, nous aiderons nos clients à réduire leurs émissions et leurs frais énergétiques. »
Du plus grand choix à la complexité
Autre défi, sortir du « cloud-chaos », dont la plupart des environnements multicloud hybrides sont nés avec une informatique fantôme rampante provenant de départements disparates agissant indépendamment de l’informatique centrale. C’est la conséquence du cloud-first, qui a longtemps sévi. Pour y mettre bon ordre, les services informatiques centraux doivent permettre une vue multicloud cohérente sans empêcher les développeurs d’accéder au cloud de leur choix, quand ils le souhaitent.
Aujourd’hui, 80 % des organisations vivent et respirent chaque jour, un monde où un plus grand choix de cloud a conduit à une augmentation massive de la complexité. La plupart rapportent que la création de nouvelles applications est lente et fastidieuse, et que la gestion de l’ensemble de leur portefeuille d’applications sur des clouds disparates est difficile et coûteuse. Rien d’étonnant : chaque cloud oblige ses équipes à utiliser des outils propriétaires cloisonnés et incompatibles entre eux. Toute cette complexité a de vastes répercussions sur l’entreprise, de la gestion des coûts à l’attraction et à la rétention des meilleurs talents.
Des clients retranchés dans le chaos de la gestion
« Devenir cloud-smart ne se fera pas du jour au lendemain, prévient Philippe Cammaert. VMware décrit le parcours vers le cloud en trois phases : le cloud d’abord, le chaos du cloud et le cloud intelligent. « La plupart des organisations ont dépassé la phase initiale du cloud-first. Ils ont adopté le cloud et se retrouvent maintenant retranchés dans le chaos de la gestion de leurs applications à travers une multitude de choix de cloud. Et c’est là que se retrouvent aujourd’hui la majorité des organisations. »
Le cap est pris : une approche plus sophistiquée et plus mature où l’on a la liberté de sélectionner le bon cloud pour la bonne application, en fonction des besoins de l’application individuelle. « Les clients savent qu’ils peuvent se distinguer beaucoup plus efficacement en se concentrant sur la production d’applications distribuées. Il incombera donc à leurs équipes d’infrastructure et d’architecture de définir l’approche multi-cloud nécessaire. J’ai hâte d’aider les entreprises à relever ces défis avec l’équipe de VMware. »