«Grens», la zone de police qui couvre les communes anversoises d’Essen, Kalmthout et Wuustwezel, communique via Google for work. La solution est non seulement destinée à un usage interne, au sein du corps de police, mais vise aussi et surtout à garantir de meilleurs échanges d’informations, plus rapides, avec d’autres autorités communales. Cela se traduit, pour les habitants de ces trois communes frontalières, par une amélioration des services prestés.
Les outils que les 150 membres du personnel du corps de police utiliseront incluent notamment Gmail, Google Calendar, Google Drive, Google Maps, Google Forms et Chromebox.
Désormais, la préparation et le suivi de chaque événement s’effectuent dans le cloud. Hier, tout passait encore par le téléphone et le courriel. Les documents afférents -tels qu’autorisations, contrats, plans- sont stockés et partagés sur Google Drive. Il est également possible de procéder à des adaptations en temps réel, ce qui contribue à rendre les tâches sensiblement plus efficaces. Par ailleurs, le recours à Google Mail et à Google Calendar évite désormais aux policiers de devoir être présents au bureau pour consulter leur agenda, planifier des rendez-vous et communiquer avec leurs collègues. Le commissaire et les inspecteurs principaux disposent quant à eux d’un smartphone. A court terme, Chromebooks sera également déployé, de quoi permettre une utilisation généralisée des Google Apps, à tout moment et à partir de n’importe quel endroit.
«Notre corps de police en tire de nombreux avantages, confirme le commissaire Patrick De Smedt. Nos agents sont souvent sur le terrain. Par le passé, nous devions nous contenter de passer des appels. Google for work nous procure désormais un éventail de possibilités nettement plus large: nous pouvons lire et envoyer des courriels, consulter et actualiser nos agendas, consulter des documents sur Google Drive. Il arrive par exemple que je sois chez moi ou en route et que je reçoive un appel à propos d’un événement en cours. Grâce à Google Drive, je peux immédiatement vérifier si toutes les autorisations nécessaires ont été demandées et prendre les mesures qui s’imposent. Par le passé, je devais d’abord me rendre au commissariat…»
L’efficacité accrue des communications est également une bonne nouvelle pour les habitants des trois communes concernées. Tous les problèmes ou questions sont désormais résolus beaucoup plus rapidement dans la mesure où les agents peuvent disposer à tout moment et où qu’ils soient d’informations scrupuleusement à jour. Dans un avenir proche, les habitants pourront soumettre leurs demandes en ligne via Google Forms. «Imprimer et rentrer des formulaires est aujourd’hui totalement passé de mode. Quiconque introduit une demande sur notre site Internet est désormais assuré qu’elle sera prise en charge par la bonne personne au sein de notre corps de police», explique Patrick De Smedt.
La Zone de police «Grens» utilise par ailleurs un Google Calendar partagé afin d’informer les citoyens sur les déviations ou d’éventuels problèmes de circulation provoqués par exemple par un accident. Cet agenda est tenu à jour en permanence de telle sorte que plus personne ne soit pris de court. Il est même possible de copier l’agenda vers son propre agenda. C’est idéal, par exemple, pour se tenir au courant de travaux sur le chemin du travail», commente Patrick De Smedt.
Outre les différentes Google Apps qu’elle utilise dès à présent, la Zone de police «Grens» s’est également lancée dans l’implémentation de Google Chromebox. Tous les membres du personnel présents pourront à l’avenir visualiser sur un grand écran -connecté à une Chromebox- les informations les plus récentes et les plus pertinentes. Un écran similaire sera également installé dans l’espace d’accueil, proposant aux occupants une sélection des informations les plus intéressantes. La Zone de police «Grens» évolue ainsi progressivement vers un environnement numérique. «Bien entendu, cela exige de la part des effectifs un petit effort d’adaptation mais il ne fait guère le poids face aux gains en termes de facilité d’utilisation. Tout est interconnecté, accessible de partout. Les outils deviennent rapidement comme une seconde nature. Google est très intuitif et pourrait également constituer une plus-value pour d’autres Zones de police», conclut Patrick De Smedt.