Bienvenue dans l’ère cognitive ! Une nouvelle ère de la technologie, des affaires et de la pensée. Rendez-vous lundi 23 mai à Bruxelles.
Le climat est entré dans la vie et la stratégie des entreprises. En Belgique, 70% des acteurs économiques sont affectés par les aléas du climat pour un risque financier global dépassant plusieurs centaines de millions EUR par an ! Côté volatilité, la météo n’a rien à envier aux marchés financiers…
Pour Paul Walsh, Vice-President, Météo Analytics, The Weather Company, une entreprise IBM, il y a clairement un lien entre les conditions météorologiques et le comportement des consommateurs. A ce jour, explique-t-il, les entreprises ont pour la plupart adopté une vision réactive de l’influence des conditions météorologiques sur les consommateurs, mais maintenant, avec l’avènement de l’informatique cognitive, les prévisions peuvent agir tel un levier de la planification et de l’exécution dans toute organisation économique.
Le cognitif complète les travaux que les entreprises ont opéré ou sont en train d’opérer sur la data et vient démultiplier leurs capacités. Ces projets de transformation business sont désormais une composante essentielle de toute stratégie digitale. «Welcome to the Cognitive Era !» sera le thème de la huitième rencontre entre CEO et CIO organisée conjointement par AGORIA, TOP MANAGEMENT et dont Solutions Magazine est le media partner (lundi 23 mai 2016, dîner, 06:30 > 23:00, Diamant Center, B-1030 Bruxelles).
Le cognitif est partout.
Aux Etats-Unis, on parle d’intelligence augmentée. Les machines apprenantes ne sont pas nouvelles, mais elles ont considérablement progressé. Un système comme Watson, d’IBM, est désormais capable de comprendre le langage naturel de l’homme. Il s’adapte en temps réel à ce qu’il apprend et peut évaluer des milliers d’hypothèses. Par leur façon de comprendre l’autre, les technologies cognitives modifient l’engagement. Elles innovent aussi dans la manière de faire émerger des relations au sein de masses de données considérables où tout cache tout, de proposer des décisions en combinant différents types de data, de mesurer une prise de risque ou encore de restituer une vision à 360° sur n’importe quel sujet.
Il en sera question au cours du dîner du 23 mai. AGORIA et TOP MANAGEMENT ont invité des spécialistes de tous horizons afin d’envisager un maximum de situations où l’intelligence cognitive peut faire la différence. Thomas Cook (représenté par Jan Dekeyser), spécialiste de l’omni-canal, évoquera l’importance des données dans la réalisation d’un parcours client parfait. Securitas (Alain Van den Broeck) parlera de l’impact de l’informatique cognitive sur l’analyse du comportement dans une perspective de nouvelle forme de sécurité individuelle. Deloitte (Geert Hallemeesch) s’intéressera au rôle de l’intelligence artificielle dans la façon dont les entreprises traitent leurs données. Emakina (Bertrand Duperrin) associera informatique cognitive et économie du savoir -un lien à tout le moins étroit. Smappee (Stephan Grosjean) présentera des usages pratiques au départ de son dispositif d’analyse de la consommation d’énergie. JC Decaux (Wim Jansen), enfin, parlera de publicité intelligente, des nouvelles formes d’interaction qu’il est désormais possible de créer entre une marque et le consommateur.
On l’a compris : on entre dans une ère nouvelle.
Les sciences cognitives convoquent des phénomènes tels que la perception, l’intelligence, le calcul, le langage, le raisonnement et, in fine, la conscience; elles articulent de nombreuses branches de la science et de l’ingénierie : la linguistique, l’anthropologie, la psychologie, la philosophie et l’intelligence artificielle.
L’informatique cognitive introduit également une révolution dans nos systèmes de pensée et la relation que nous avons à l’informatique. Jusqu’à présent, en effet, l’ordinateur donnait des réponses absolues; demain, la réponse qu’il donnera ne sera plus «vrai» ou «faux», mais le plus souvent «probablement». Le système cognitif propose une liste de réponses qu’il affine en fonction de ses interactions avec l’utilisateur. Il ne donne pas souvent «la» réponse (car elle n’existe pas dans l’absolu), mais la solution la plus acceptable, celle qui a le plus de chances de fonctionner dans un contexte donné.
