Ransomwares… L’embarras et la préoccupation de récupérer les données poussent les salariés à payer de leur poche les montants des ransomwares.

La majorité des rançons réclamées pour récupérer des fichiers chiffrés suite à une attaque de ransomwares est payée par… les employés eux-mêmes. C’est du moins ce qu’affirment 59% du millier de salariés interrogés par Intermedia dans le cadre du second volet de son Data Vulnerability Report 2017. Seuls  37% des employeurs paient pour libérer les données prises en otage par un Wannacry, Petya ou autre Locky.

Parmi les 59% de collaborateurs qui paient de leur poche, 73% sont des Millennials. Montant moyen : 1.200 EUR… Un montant relativement important… et parfois en vain : 19% ne récupéreront jamais leurs données ! Et s’ils paient, c’est qu’ils ont honte et s’avouent embarrassés. Autrement dit, la plupart des victimes sont prêtes à payer pour ne pas dévoiler qu’elles sont tombées dans le piège.

Pour Intermedia, c’est la preuve que les entreprises doivent développer leurs efforts d’éducation non seulement sur les ransomwares, mais aussi sur les mesures à prendre par les employés s’ils sont touchés. Une communication régulière est particulièrement importante en ce moment avec de nouvelles souches de logiciels malveillants comme Bad Rabbit se présentant comme des mises à jour apparemment inoffensives d’Adobe Flash. Il y a des mesures qui peuvent être prises non seulement pour empêcher ces attaques de se produire, mais aussi, le cas échéant, pour récupérer les données… sans payer la rançon. En termes simples, la croissance des attaques de type ransomware est alimentée par les personnes et les organisations prêtes à payer une rançon.

Les PME sont particulièrement visées dans la mesure où elles n’ont pas les ressources, les outils ou la formation que les grandes entreprises utilisent pour se reconnaître, se protéger et se protéger contre de telles attaques.

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