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Réunions hybrides, difficile de se faire entendre !

Fév 8, 2022 | Workplace | 0 commentaires

Les employés ressentent le poids de l’inégalité des réunions hybrides. Plus d’un travailleur sur trois a du mal à se sentir entendu…

Les employés ressentent le poids de l’inégalité des réunions des réunions hybrides, assure Barco au terme de la nouvelle enquête ClickShare. Ils sont de plus en plus préoccupés par l’iniquité et la faible productivité de ces réunions lorsqu’ils sont éloignés de leurs collègues. Beaucoup vont jusqu’à envisager de nouvelles opportunités dans des organisations où ils estiment qu’ils seront mieux intégrés. 

Alors que le travail hybride est désormais devenu une configuration professionnelle permanente, les travailleurs en sont venus à espérer de nouveaux niveaux de flexibilité. Ils désirent bénéficier du même niveau d’engagement, de collaboration et d’accès à une salle de réunion que ceux qui sont physiquement présents autour de la table.  

 Les réunions hybrides, pilier de la collaboration professionnelle

Si nous sommes aujourd’hui familiarisées avec le travail à distance, l’enquête révèle que 35 % des travailleurs ont encore des difficultés à participer pleinement à ce type d’interactions. Leur premier grief ?  L’impression d’être invisible ! 28 % des participants disent avoir du mal à faire entendre leur voix lorsqu’ils participent à des réunions  depuis un emplacement distant. De même, 56 % des participants à distance (contre 28 % des participants présents) estiment que les animateurs de réunion s’adressent principalement aux personnes présentes physiquement…

« Alors que notre enquête indique clairement de l’intérêt pour le modèle hybride, 71 % disent faire face à des frustrations et problèmes techniques liés au système hybride, estime Lieven Bertier, Segment Marketing Director, Workplace, Barco. Les réunions hybrides sont devenues le pilier de la collaboration professionnelle. Et les résultats mettent en lumière les obstacles que les entreprises doivent encore surmonter pour s’assurer que tous les employés, y compris pour les participants à distance, aient le sentiment d’être pleinement considérés et productifs indépendamment de l’endroit d’où ils travaillent ». 

Frustration technique : une raison de démissionner ? 

L’enquête souligne l’urgence pour les entreprises d’affiner leurs stratégies en prenant en compte le respect de l’équité. Avec les entreprises qui ressentent l’impact de la Great Resignation, Barco a d’ailleurs constaté que la technologie et la flexibilité hybrides ne sont plus simplement un mode de fonctionnement, mais bien un facteur de différenciation pour recruter et retenir les meilleurs talents. 

Comme Barco l’a découvert, 71 % des travailleurs ont encore du mal à participer aux réunions hybrides et à s’y sentir à l’aise. Et ces frustrations techniques semblent avoir un impact plus important sur leur satisfaction professionnelle. Pis : elles les motivent potentiellement à explorer de nouvelles opportunités. 30 % des travailleurs déclarent en effet qu’ils envisageront sérieusement la proposition d’emploi d’une autre entreprise ayant une politique hybride bien définie…

« Pour les chefs d’entreprise, insiste Lieven Bertier, le succès du travail hybride passe par l’établissement d’une politique officielle, que 60 % des organisations n’ont étonnamment toujours pas défini. Le succès passe aussi par des investissements de nature à stimuler l’engagement des employés en leur donnant les moyens et les outils nécessaires pour travailler partout et comme ils le souhaitent. Ces conversations et ces stratégies ne feront que prendre de l’importance à mesure que les entreprises élaboreront leurs plans de retour au bureau. » 

Travailler pour voir et être vu

Alors que les travailleurs hybrides font part de leurs difficultés, Barco constate que le retour dans les salles de réunion en présentiel ne se fait pas sans mal. Plus précisément, les employés s’efforcent toujours de reproduire l’expérience de réunion flexible et pratique dont ils ont bénéficié à distance. Bien que 85 % des entreprises disposent d’au moins une salle de vidéoconférence dans leur espace, seuls 39 % des responsables informatiques estiment que celles-ci sont adéquatement préparées pour une approche BYOM (Bring Your Own Meeting) du travail. En conséquence, près des deux tiers des travailleurs ont du mal à maîtriser les différents points de connectivité et les variables de compatibilité des ordinateurs portables des salles de vidéoconférence de leur entreprise.

Ces frustrations reflètent également les sentiments capturés par Barco dans son dernier baromètre des réunions, un indice continu et mis à jour périodiquement qui mesure la satisfaction des travailleurs à l’égard de leurs environnements de réunion hybrides.