Rupture digitale… Dans cinq ans, ma boite n’existera plus !
52% des chefs d’entreprise (52%) déclarent que la rupture digitale signifie que leurs organisations n’existeront plus sous leur forme actuelle d’ici 2021.
S’ils sont presque unanimes (98%) à déclarer que leur organisation a déjà été impactée par la rupture numérique et continuera à l’être, 92% des chefs d’entreprises reconnaissent que, pour prospérer dans un monde numérique, leur entreprise doit évoluer et 75% pensent que leur secteur changera fondamentalement au cours des cinq prochaines années. Ils sont aussi 52% à déclarer que la rupture digitale signifie que leurs organisations n’existeront plus sous leur forme actuelle d’ici 2021, montre une étude mondiale commandée par Fujitsu.
A la question de savoir qui prend l’initiative de la réponse au défi de la rupture digitale, près de la moitié (45%) répondent : les cadres ou l’équipe dirigeante. Quant aux moteurs externes, la plupart des chefs d’entreprise désignent les clients (45%), avant les concurrents (31%), comme étant le groupe qui influence le plus la réponse de leur organisation à la rupture numérique. Lorsqu’on leur demande qui pilote la rupture numérique dans leurs secteurs, 12% seulement des dirigeants se désignent eux-mêmes -contre 45% qui citent les start-ups et les organisations en dehors de leurs secteurs.
Bien qu’ils prévoient la survenue de changements spectaculaires au cours des prochaines années, la plupart des chefs d’entreprise (72%) pensent que la numérisation leur offre des opportunités formidables et les quatre cinquièmes (80%) déclarent qu’elle représente une force positive. De telles potentialités de bénéfices suscitent la volonté de tirer parti au plus vite cette occasion. 71% des dirigeants estiment que les organisations doivent innover plus rapidement afin de rester pertinentes, les plus convaincus de cette idée étant les Finlandais (97%), alors que les cadres espagnols (36%) sont les moins certains qu’innover est indispensable pour rester pertinent dans un monde numérisé.
«Par rapport à leur état d’esprit d’il y a deux ans, et même d’il y a à peine un an quand nous analysions l’approche et les opinions des décideurs du secteur des TIC à l’égard de la transformation numérique, les chefs d’entreprise sont aujourd’hui moins confiants et sont conscients non seulement qu’ils doivent se maintenir à jour, mais aussi se battre pour surpasser leurs concurrents et accélérer la numérisation, en combinant confiance et stratégie pour, en fin de compte, réussir pleinement, commente Duncan Tait, SEVP et directeur pour la région EMEIA et le continent américain chez Fujitsu. Les conclusions de l’enquête font clairement ressortir la pression ressentie face à l’obligation d’assurer la prospérité dans un contexte de numérisation.»