070 / 245.245. Si ce n’est déjà fait, notez bien ce numéro d’appel gratuit, il peut vous sauver la vie. C’est celui du Centre Antipoisons belge. En 2014, le Centre a reçu 54.207 appels, ce qui correspond à 148 appels par jour. 80% de ceux-ci étaient des appels d’urgence. 50% concernaient les adultes et 30% les enfants de moins de quatre ans. Médicaments, produits d’entretien, produits phytosanitaires, cosmétiques, plantes, animaux, alimentation… Les risques sont partout !
La principale activité du Centre Antipoisons est d’assurer 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 une permanence d’information toxicologique en urgence accessible au public, aux médecins et aux autres professionnels de la santé en Belgique -nos voisins du Grand Duché de Luxembourg peuvent également faire appel au Centre Antipoisons via un numéro dédié.
Interventions critiques
Une équipe de treize médecins, assistée par un pharmacien, prend les appels en charge. Pour chaque appel, un avis rapide et adapté est donné sur la gravité potentielle de l’intoxication, les symptômes possibles et les mesures à prendre. Les appels concernent une grande variété d’agents tels que médicaments, produits d’entretien, pesticides, biocides, cosmétiques, drogues, plantes, animaux, denrée alimentaires ou produits chimiques. La permanence est accessible au public comme aux professionnels de la santé. L’appel est gratuit.
«La mission du centre consiste à fournir rapidement des informations précises sur les conséquences potentielles de l’empoisonnement, les symptômes à guetter et la réaction la plus appropriée à adopter, explique François Wuyts, IT Manager. Par nature, nos interventions sont critiques dans le sens où notre équipe ne se contente pas d’assurer un rôle d’information auprès du public, mais, le plus souvent, pose un diagnostic et cela sans même voir le patient. En ce sens, nous travaillons dans l’urgence. L’appelant pouvant être sous le choc ou paniqué, il s’agit donc de le rassurer en lui donnant la bonne information le plus rapidement possible.»
Toxicovigilance avec SAS Visual Analytics
Outre leur première mission, à savoir répondre aux appels, les médecins exploitent l’énorme base de connaissance -pas moins de 13 GB de données, soit encore 554.000 fiches d’appels accumulées au cours des dix dernières années- pour mener à bien leur deuxième mission : la toxicovigilance.
En clair, il s’agit d’un travail de surveillance des effets toxiques pour l’homme ou l’animal d’un produit, d’une substance ou d’une pollution aux fins de mener des actions d’alerte, de prévention, de formation et d’information. Concrètement, il s’agit de répondre à des questions provenant aussi bien des autorités, des entreprises que des universités, voire de la presse. Chaque médecin du centre ayant ses spécialités -pour l’un ce peut être les champignons, pour l’autre les produits d’entretiens, les cosmétiques, etc-, le fruit de leurs analyses est non seulement précieux, mais il peut être vital.
La mission de toxicovigilance est aujourd’hui grandement facilitée avec SAS Visual Analytics, solution unique combinant les outils analytiques de référence du marché, une architecture in-memory exclusive, des outils intuitifs d’exploration de données, la prise en charge du modèle distribué Hadoop et différentes options de restitution. Introduit au Centre Antipoisons en mars 2015, SAS Visual Analytics est actuellement le seul moteur in-memory spécifiquement conçu pour la visualisation d’environnements «big data».
«Outre l’expérience de notre personnel, l’efficacité de notre action dépend pour une grande part de la pertinence de notre base de connaissance et, par là même, de l’accès aux données, analyse François Wuyts. Fraîchement arrivé dans le service, j’ai introduit MySQL, système de base de données dans lequel j’écris les requêtes. Les données sont ensuite analysées dans Excel. C’était mieux qu’auparavant, mais encore lourd. Dans ce contexte, explorer les données de façon dynamique était tout simplement impossible. Aujourd’hui, avec SAS Visual Analytics, tout change !»
L’envie d’explorer
La vitesse de traitement que confère l’architecture in-memory constitue un avantage considérable. Ce qui, hier, prenait quelques jours, voire quelques semaines, se réduit à quelques minutes. SAS Visual Analytics offre même un ‘double bonus’ : la vitesse de l’analytique in-memory jumelée au fonctionnement en libre-service élimine les traditionnels délais requis lorsque les rapports doivent être générés par le département informatique.
Du coup, les requêtes peuvent être plus sophistiquées. Il est ainsi possible, par exemple, d’établir des liens entre deux produits comparables sur base de symptômes différents. Ou d’introduire toutes sortes de variables, comme l’âge, le sexe, mais aussi se baser sur la saisonnalité. Dans SAS Visual Analytics, toute la richesse de la base de données rejaillit.
«Alors qu’autrefois on se sentait limité aux requêtes traditionnelles, désormais l’envie d’explorer ne nous lâche plus, l’information devenant accessible très rapidement et de façon visuelle; on cherche naturellement à aller toujours plus loin, se plait à souligner François Wuyts. Avec SAS Visual Analytics, nous avons entre les mains un formidable outil qui nous permettra non seulement de répondre plus rapidement et plus efficacement aux demandes qui nous sont adressées, mais qui fera progresser la connaissance en général !»
Les plus de SAS Visual Analytics
> Le visuel : les données sont représentées sous un format graphique qui peut être modifié et personnalisé par les utilisateurs.
> L’analyse : la visualisation des données permet une compréhension immédiate des données; elle fournit également des conseils et suggestions sur les actions à mettre en oeuvre par l’expert métier.
> La compréhension et le partage : la compréhension immédiate des données et des analyses s’accompagne de possibilités de partage rapide des rapports dans l’entreprise.
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