Les problèmes liés aux sauvegardes sont actuellement la première cause de perte de données, responsable de 32 % des incidents.
Sauvegardes et récupération sont citées comme la première priorité des investissements en logiciels informatiques cette année. Pourtant, montre le white paper d’IDC, intitulé « The State of Disaster Recovery and Cyber-Recovery, 2024–2025: Factoring in AI », réalisé pour Zerto, une société HPE, le nombre d’interruptions de données par an reste important : 4,2.
L’étude met en évidence la faiblesse des stratégies de récupération basées uniquement sur la sauvegarde. Ainsi, 48 % des entreprises interrogées ayant payé une rançon ont indiqué l’avoir fait malgré la validité de leurs sauvegardes. Les raisons les plus souvent citées sont le désir d’une récupération plus rapide ou d’une perte de données minimisée. Néanmoins, seulement 20 % des payeurs de rançon ont pu récupérer entièrement leurs données après le paiement, créant une situation du « pire des deux mondes » dans laquelle les entreprises déploient et maintiennent des environnements de sauvegarde sans aucun avantage concret en cas d’attaque.
Sauvegardes… et récupération
Ces défis sont exacerbés par l’aggravation des problèmes de personnel. En effet, selon le rapport, les défis de reprise après sinistre les plus fréquemment cités par les entreprises sont « la disponibilité du temps et des ressources du personnel informatique » et « les compétences et les connaissances du personnel informatique ». Il en va de même pour la reprise après sinistre. 34 % des répondants citent « le maintien à jour des processus de reprise » comme un défi principal dans ce domaine. Et 31 % citent « les connaissances et les compétences du personnel ».
En réponse à ces défis, le rapport souligne l’importance d’une approche holistique de la reprise après sinistre et de la cyber-récupération dans laquelle « la sauvegarde et la récupération, la reprise après sinistre et la cyber-récupération » se complètent et offrent un degré de protection des données plus élevé. La protection continue des données fournit un soutien essentiel dans ce domaine, permettant aux organisations de récupérer jusqu’à un point juste avant l’attaque et, par conséquent, de minimiser toute perte de données. Des solutions unifiées comme celles-ci permettent aux organisations de faire évoluer leurs systèmes sans augmenter proportionnellement le personnel – un avantage essentiel puisque, selon IDC, les organisations informatiques ont tendance à adopter une approche prudente en matière de recrutement.
L’IA pour les sauvegardes… plus tard, peut-être
Dans le même temps, les entreprises restent divisées sur l’avenir de l’IA. Alors que la plupart des répondants affirment que l’IA aura un impact « significatif » sur la reprise après sinistre/la cyber-récupération à long terme, 59 % ne pense pas que l’IA actuelle soit digne de confiance pour les activités de récupération des données. Dans le même temps, bien que la grande majorité des organisations utilisent le cloud pour la sauvegarde/la reprise après sinistre, 58 % protègent toujours la majorité de leurs applications uniquement sur site, ce qui suggère que le sur site reste une solution de sauvegarde/DR hautement viable.