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SEO 2022, contenu long et qualitatif

Fév 9, 2022 | Data Intelligence | 0 commentaires

Google renforce l’effet « puissance de feu » du contenu long et qualitatif. Avec Universem, anticipons les changements à venir. Gardons un coup d’avance…

Le contenu long a toujours été important. Mais pas n’importe quel contenu. Il doit être qualitatif -le temps du « keyword stuffing », à savoir le bourrage de mots clés, est révolu depuis longtemps. Cependant, il est encore possible de figurer dans la SERP (Search Engine Result Page) avec des textes de blog plus courts (300-400 mots). Mais pour combien de temps ?

Déjà bien avant l’avènement de l’algorithme MUM (Multitask Unified Model), Google favorise le contenu long et de qualité. Pour qu’un article, voire une page catégorie, figure en haut dans les résultats du moteur de recherche, il faut désormais tabler sur la rédaction d’au moins 1000-1500 mots. Il n’est pas pour autant question de rédiger du contenu long pour le principe, nuance Universem. Il doit faire sens, être structuré et cohérent.

Google s’étant transformé en machine à réponses, le contenu doit y être adapté. Il faut prendre en compte les questions des utilisateurs et les anticiper. Des outils, tels que People Also Ask, permettent de voir les requêtes des internautes sur des mots-clés ou des thématiques. C’est un bon point de départ pour structurer articles ou contenu.

SEO, étendre le champ sémantique

En allongeant son contenu, il est plus aisé de traiter de thématiques sous plusieurs angles et, ainsi, de toucher une audience plus large. Le fait de répondre à plusieurs requêtes ou questions dans un même texte permet d’attirer des personnes depuis des points de départ distincts. On élargit le champ sémantique de son contenu et, de cette façon, les possibilités en termes d’audience, explique Universem.

Il est toujours utile de rassembler du contenu sur des thématiques proches dans ce qu’on appelle un « cocon sémantique » avec des pages renvoyant les unes vers les autres. Cette organisation permet de donner plus encore de force aux pages. On transfère le « link juice », un peu de l’autorité des pages, à celles vers lesquelles les liens sont dirigés.

Google a annoncé le lancement d’une fonction « choses à savoir » dans son outil Search. Soit une façon de mieux anticiper les besoins des internautes qui se limiteraient à des mots-clés courte traine dans leurs recherches. Les pages disposant de contenu adapté, type FAQ, un article structuré en plusieurs étapes (type article de blog « comment faire… »), partiront avec un avantage. Le contenu contenant des mots-clés longue traîne aura les faveurs de Google. 

L’automatisation du SEA rajoute de l’importance au SEO

Dans les deux ou trois années à venir, le SEA (Search Engine Advertising) aura tendance à accroître son automatisation et à se reposer -plus encore- sur l’intelligence artificielle. Déjà, grâce aux Dynamic Search Ads, il est possible de laisser Google créer de publicités quasiment par lui-même. Il suffit d’indiquer l’audience visée, le budget… et Google fait le job ! Le moteur de recherche se base sur ce qu’il comprend de la page pour générer les publicités. C’est là que l’importance du SEO prend tout son sens. Si la page est optimisée, il sera facile à Google de créer du contenu adapté et pertinent. La publicité correspondra à ce qui est vendu ou proposé sur la « landing page ». Les pages non-optimisées ne pourront pas être aussi facilement utilisées pour créer de la publicité et demanderont plus de travail.

Par-delà cet aspect, le SEA est déjà un outil important pour le SEO. Il a l’avantage de donner des résultats rapides et d’avoir, du même coup, un retour express sur l’efficacité (ou pas) de certains mots-clés. Une fois les mots-clés pertinents repérés, ils peuvent être utilisées sur les pages du site. De cette façon, l’internaute retrouve un univers sémantique proche de celui qui l’a amené sur la page. Cela a un effet non seulement sur le taux de conversion éventuel, mais aussi sur le Quality Score. Si les mots-clés utilisés en SEO et SEA sont proches, Google aura tendance à améliorer le Quality Score du site et donc par extension l’Ad Rank. Sur le long terme, poursuit Universem, cela peut permettre de mieux se positionner et de réduire le CPC (Cost-per-Click). Google favorisant les sites bénéficiant d’un Quality Score élevé. Un atout non-négligeable, surtout lorsque l’on veut se positionner en SEA avec un petit budget.

La Content Automation pour faciliter l’écriture

Les outils d’automatisation dans la création de contenu tendent à prendre une place de plus en plus importante dans les stratégies SEO. Déjà, l’intelligence artificielle permet d’obtenir des résultats intéressants sur plusieurs aspects du référencement naturel, à condition d’en optimiser l’usage.

Les plateformes offrant des services en automatisation de contenu permettent, par exemple, de faciliter la recherche de mots-clés. Elles proposent des suggestions pour la création de contenu sur la base d’une thématique ou d’une page web. Elles offrent aussi une aide pour identifier les mots-clés intéressants selon la thématique globale d’un site ou d’une section de celui-ci.

Certaines plateformes permettent aussi de générer du contenu directement, avec des résultats plus ou moins probants. Elles se basent sur les mots-clés qui leur ont été attribués et généreront du contenu à partir de leur base de données. La qualité est à prendre avec des pincettes… mais peut parfois permettre de gagner du temps.

D’autres permettent d’optimiser le maillage interne du site en identifiant les pages ayant la meilleure autorité sur le site. Il est aisé, ensuite, de connecter le nouveau contenu à ces pages antérieures pour bénéficier de leur aura.

Les outils pour l’optimisation du contenu

D’autres outils se proposent d’effectuer la relecture des textes ou de signaler aux rédacteurs si le contenu est bien rédigé. Tant sur le plan grammatical (tel que Grammarly), mais aussi en termes de compatibilité pour le SEO (SEMRush par exemple).

L’outil SEO Writing Assistant  de SEMrush se propose de donner un score global au contenu en se basant sur :

  • l’originalité du contenu, comparé aux sites et URL se positionnant au mieux sur les mots-clés cibles du texte ;
  • la facilité de lecture, c’est-à-dire la répétition des mots, la taille des paragraphes ou la longueur des phrases et la longueur globale du texte ;
  • le ton employé ;
  • le score SEO du texte, c’est-à-dire la qualité des liens inclus dans le texte, la pertinence des mots-clés ou des variations de mots-clés utilisés par rapport aux recherches effectuées par les internautes sur le sujet.

 

MUM : une révolution ?

Le 18 mai 2021, Google annonçait la naissance de son nouvel algorithme, MUM (Multitask Unified Model). Cette intelligence artificielle contextuelle serait, selon son promoteur, « mille fois plus puissante que son prédécesseur » ! Objectif : répondre plus efficacement à des questions complexes en demandant moins de recherches… Comment ? Par une meilleure compréhension du lien entre les mots-clés utilisés dans les requêtes et l’intention de l’internaute. Du coup, MUM fluidifie et d’accélère les réponses aux requêtes des utilisateurs.

Autre aspect, l’inclusion de plus en plus poussée des recherches à l’aide d’images. Très pratique quand on a du mal à formuler sa question et, surtout, très rapide pour arriver au résultat.

Ces changements auront un impact direct sur la façon d’optimiser les pages pour performer en termes de référencement naturel. Il s’agira notamment de veiller à deux aspects :

  • utiliser et ajouter des images pour illustrer les textes : si le contenu s’y prête, il sera utile d’agrémenter ses textes d’images d’illustration ; elles doivent être optimisées avec des noms de fichiers images qui correspondent au contenu, des descriptions alt précises, etc…
  • ajouter des sous titres aux vidéos : afin d’aider les robots à les comprendre et ainsi mieux les référencer.

A travers MUM, Google est devenu une véritable machine à réponses ! Aussi, il s’agit de créer du contenu à même d’y répondre. Cela met encore une fois en exergue l’importance du contenu de qualité, MUM laissant de côté ce qu’il juge « non-qualitatif »…