Le dernier Magic Quadrant du stockage primaire inclut désormais la notion de « plate-forme » Place au PSP !
D’une édition à l’autre, l’intitulé même du Magic Quadrant a changé. Il n’est plus question de « stockage primaire », mais de « stockage primaire de plateforme ». Place aux PSP ( Primary Storage Platforms ) ! En tête, tant côté « visionnaires » que « capacité d’exécution », Pure Storage et HPE.
Le PSP résulte d’une convergence produits-services. Celle-ci s’était déjà manifestée, ces dernières années, par l’allongement de la liste des briques obligatoires. Le STaaS l’était devenu en 2022. L’AIOps, en 2023, au minimum pour la maintenance prédictive du matériel et l’adaptation dynamique du stockage aux besoins des applications.
Comme le note Gartner, les entreprises sont confrontées à une série de défis. De la mise à l’échelle des initiatives d’IA à la défense contre les cybermenaces en constante évolution, ils sont nombreux. Relevons encore la gestion de la consommation d’énergie. L’infrastructure IT traditionnelle s’est avérée inadéquate, criblée de solutions de stockage inflexibles qui ne peuvent pas suivre les avancées technologiques rapides et les besoins de performance. Ce manque d’agilité freine la croissance de l’IA. Surtout, elle accroît la vulnérabilité aux cyberattaques sophistiquées. L’augmentation des coûts énergétiques et des demandes d’énergie ajoute une pression supplémentaire.
Baies de stockage en bloc sur site, c’est fini !
Pour les analystes de Gartner Jeff Vogel et Chandra Mukhyala, le marché des PSP a évolué. Ils évoquent une « conjonction avec la demande de services de stockage primaire de plateforme hybrides et multi-domaines. » De même, les services sur site sont étendus aux environnements de cloud public, de périphérie et de colocation. En effet, il ne suffit plus de fournir du matériel et des logiciels de baies de stockage en bloc sur site. Ces logiciels doivent fonctionner dans les principaux clouds publics. Ils doivent fournir un modèle de consommation cloud et une cyber-résilience dans le cloud, sur site et dans les environnements hybrides.
D’ici 2027, les garanties SLA des plateformes basées sur la consommation remplaceront plus de 50 % des exigences en matière de fonctionnalités des produits dans les décisions de sélection de stockage, contre moins de 5 % en 2024. D’ici 2028, le STaaS (Storage as-a-Service) remplacera plus de 33 % des dépenses d’investissement en stockage des entreprises (capex), contre moins de 15 % en 2024.
D’ici 2028, encore, plus des deux tiers des infrastructures de stockage primaires des applications critiques utiliseront des capacités de détection et de protection contre la cyber-responsabilité, contre moins de 5 % en 2024.
Pure Storage et HPE en phase
C’est clairement la vision de Pure Storage. Cet acteur propose une agilité et une réduction des risques inégalées au départ d’une plateforme de stockage simple et unifiée et une expérience « as-a-service » flexible pour la plus large gamme de cas d’utilisation – des environnements sur site au cloud public en passant par les environnements hébergés. Au cœur de la plateforme, l’architecture Evergreen. Celle-ci garantit des mises à niveau continues et sans interruption. Les entreprises peuvent donc s’adapter rapidement au paysage commercial dynamique d’aujourd’hui. Avec l’ensemble de SLA simultanés, présenté comme le plus complet du secteur, les clients bénéficient de la fiabilité, des performances. Ils profitent aussi de l’efficacité énergétique nécessaires pour moderniser leurs activités.
HPE, de son côté, insiste sur la nécessité de simplifier les données structurées et non structurées, de gérer facilement les applications et les données et de protéger les données et les charges de travail de la périphérie au cloud, le tout avec une expérience cloud cohérente et pilotée par l’IA. HPE continue d’exécuter son plan avec la consolidation de son portefeuille de stockage sur l’architecture HPE Alletra Storage MP, combinée à une expérience de gestion cloud unifiée fournie par le cloud HPE GreenLake.