Transformation digitale en Belgique : une étape majeure franchie
À l’occasion du SAP Forum 2017 «Digital Shift», SAP a analysé la situation actuelle dans son nouveau Technobaromètre. Des résultats encourageants.
«53% des entreprises belges s’attendent à ce que les innovations digitales changent le visage de leur secteur dans le courant de l’année. Voici dix-huit mois, elles étaient 25%. C’est une très belle progression, s’enthousiasme Tine Vandenbreeden, Chief Operations Officer, SAP Belgium-Luxembourg. De tous les résultats récoltés au cours de cette étude menée par Trends-Tendances, à la demande de SAP, auprès de 1.092 entreprises belges, c’est à mon sens le plus significatif.»
Bien que près de six entreprises belges sur dix déclarent qu’il va devenir de plus en plus difficile de générer une croissance et de rester compétitif sans transformation digitale, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir.
De toute évidence, la transformation digitale n’est plus un concept creux : elle s’impose de plus en plus à tous les niveaux de la société. «Nous sommes sur la bonne voie», estime Alain Georgy, Managing Director, SAP Belgium-Luxembourg. 90% des entreprises qui ont répondu à l’enquête ont indiqué que la transformation digitale est importante, voire très importante pour leur organisation. Sans cette transformation, il deviendra de plus en plus difficile pour elles de générer une croissance et de rester compétitives (58%). De surcroît, plus d’une entreprise sur quatre sait que dans les dix prochaines années, elle disparaîtra si elle n’investit pas dans la transformation digitale.
77% des PME disent être en phase de démarrage
De la prise de conscience au passage à l’acte, il faudra encore du temps. 43% des entreprises belges ont actuellement déjà partiellement ou totalement procédé à une transformation digitale. 87% des grandes entreprises (> 500 travailleurs) sont en train de la mettre en œuvre; seuls 4% n’envisagent pas de faire le pas.
La moitié des entreprises belges ont jusqu’à cinq projets digitaux en cours. Chez une sur cinq, ce chiffre se situe entre cinq et vingt. Aujourd’hui, 77% des PME disent être en phase de démarrage. Comparativement, elles se situent au niveau auquel se trouvaient les grandes entreprises voici dix-huit mois. Elles ont pris conscience du fait que quelque chose a changé, mais ne perçoivent pas encore les dangers qui menacent les entreprises attentistes.
Les premiers axes de développement ? Si le Technobaromètre mettait en avant les projets cloud, de mobilité et ERP, l’édition 2017 mentionne des technologies dont il était à peine question il y a un an et demi, comme la robotique ou le machine learning. Le cloud computing a plus que doublé et l’e-commerce s’est hissé en tête de la liste des applications digitales avec 47%. Tout ce qui a trait aux données obtient un score situant entre 30 et 40%. Nous songeons ici, par exemple, à la business intelligence (36%), à la surveillance des moments de contact (35%) ou aux tableaux de bord de suivi (35%). Près d’une entreprise sur quatre a des projets concernant le machine learning.
Le pourquoi de la transformation digitale
Dans près de sept entreprises sur dix, la décision d’entreprendre la transformation digitale est prise par la direction. Quant aux raisons pour lesquelles elle est entreprise, le premier argument cité (76%) est l’accroissement d’efficacité. Vient ensuite la volonté d’améliorer le service aux clients (61%).
Concernant leur capacité d’innovation, 19,5% des entreprises déclarent d’ailleurs devancer leurs concurrents. 48% disent être au même niveau. Plus d’une sur quatre (26%) estime être en retard sur la concurrence.
Reste à passer à l’action. «Premier frein, relève encore Tine Vandenbreeden, le manque de connaissances nécessaires (57%) et le manque de stratégie digitale (54%). L’importance de ces écueils varie selon la taille de l’entreprise. Ainsi, dans les grandes entreprises (> 500 travailleurs), le manque de personnes aptes à opérer la transformation et de stratégie digitale constitue l’écueil numéro un (57%), suivi du manque de connaissances (51%).»
Dans les PME, l’absence de stratégie digitale domine (58%), suivie du manque de connaissances (50%) et de la pénurie de personnel adéquat (49%). Les entreprises qui emploient moins de 50 travailleurs citent le manque de connaissances (63%) comme étant le problème majeur. 47% d’entre elles déclarent également ne pas savoir par où commencer.
«Nous voyons ici aussi une évolution positive. Dans notre étude précédente, la transformation digitale était encore souvent considérée comme un problème technologique. Le nouveau Technobaromètre indique clairement que la technologie n’est plus un problème, poursuit Alain Georgy. Le défi pour les entreprises belges consiste à utiliser la technologie afin de pouvoir créer de la valeur business.
«Intelligent Enterprises»
Le Technobaromètre indique clairement que la transformation digitale n’est plus une mode, mais une réalité dans laquelle nous sommes plongés. Les nouvelles technologies comme le machine learning, le cloud, l’Internet of Things ou la blockchain, ont une chose en commun : elles travaillent avec des données. Elles fournissent des données et transforment des données. «Les entreprises qui savent utiliser ces données de manière intelligente prendront une longueur d’avance, conclut Alain Georgy. Ces ‘Intelligent Enterprises‘ savent comment traduire des idées novatrices en valeur business. Design Thinking, la plateforme SAP HANA et SAP Leonardo donnent aux entreprises exactement ce dont elles ont besoin pour convertir l’innovation en valeur ajoutée pour leurs clients.»