Rien n’est jamais fiable à 100%. Même les plus grandes entreprises, avec les plans de reprise d’activité les plus robustes, font face à des temps d’arrêt. Google a indiqué dans un rapport d’incident que la foudre s’était abattue à quatre reprises sur les installations électriques utilisées par son data center situé à Saint-Ghislain.
Cet incident a occasionné une perte de données de l’ordre de 0,000001%, des temps d’arrêt de 12 heures et des désagréments pour ses utilisateurs européens. Fort heureusement, Google avait une stratégie stable déjà en place pour faire face à un tel événement et l’information a été répliquée sur plusieurs serveurs afin d’éviter la perte totale et définitive des données.
«La panne de Google aurait pu arriver à n’importe quelle entreprise et c’est généralement dans ce genre de contexte extrême que les entreprises prennent conscience de la véritable utilité d’un plan de reprise d’activité, explique Olivier Robinne, VP EMEA, Veeam Software. Heureusement pour ses utilisateurs, Google avait une telle stratégie en place ce qui mérite d’être soulignée. Compte tenu de la quantité de données et du trafic à gérer par l’entreprise, l’incident aurait pu être bien pire et il tend à démontrer la fonction critique des solutions de disponibilité au sein de l’entreprise moderne.»
Des événements internes (coupure d’électricité, négligence) ou externes (foudre, tsunami) peuvent arriver à n’importe quelle entreprise, indépendamment de sa taille, et mettre à mal son bon fonctionnement mais également lui faire perdre des données clés, ne plus satisfaire ses clients et pouvant aller jusqu’à la perte de ces derniers.
«L’entreprise moderne n’a aucune patience pour les temps d’arrêt et exige que le RTPO soit inférieur à 15 minutes, constate Olivier Robinne. De plus en plus exigeants, les utilisateurs ne peuvent tolérer une panne de plusieurs heures. Cette exigence versus la capacité de l’IT à gérer cette situation provoque un écart de disponibilité. Celui-ci oblige l’IT à agir intelligemment pour s’assurer que l’accès aux données et aux applications critiques soit 24/7. Ainsi, les solutions de disponibilité vont davantage être mises en avant.»
Une solide stratégie de continuité d’activité permet à l’entreprise de redémarrer son système d’information après un sinistre en quelques minutes. Elle inclut également des phases de priorisation pour assurer la reprise d’activité sur le plan technologique mais également sur le plan humain. Et il est important de relever ce défi en utilisant des solutions modernes qui offrent le bon niveau de la disponibilité des données dans le data center tout en garantissant une optimisation constante du canal de communication. Par ailleurs, les organisations doivent se préparer en mettant en place des data center modernes et suivant la règle dite «3-2-1» : trois copies, sur au moins deux types de sauvegarde de données, dont une à distance.
«Avec une moyenne de 15 incidents par an, les entreprises subissent un coût annuel moyen allant jusqu’à 11 488 520 EUR, selon la nature de l’application concernée et la quantité de données perdue. En Europe, en dehors des marchés de la banque et de l’assurance qui ont l’obligation légale de tester leurs plans de reprise deux à trois fois par an, pour les autres secteurs, ce n’est pas le cas, regrette Olivier Robinne.
Ainsi, opter pour une solution efficace permet aux entreprises non seulement de minimiser les risques de perte et l’incapacité de récupérer les données, mais aussi de combler l’écart de la disponibilité, permettant à toutes les entreprises de pratiquer le ’Always-On Business. Google est un excellent exemple de la façon dont les entreprises devraient penser et agir, mais également comment elles pourraient accélérer leur développement.»
