C’est un fonds, The Carlyle Group, qui, finalement, a signé. Symantec cherchait depuis plusieurs mois un acquéreur pour Veritas Technologies. Mais l’intérêt pour cette perle technologique était limité en raison de charges fiscales, relève Reuters. NetApp et EMC, en particulier, avaient été approchés. En vain. Finalement, Symantec sortira 6,3 milliards USD en net de cette cession avancée au montant de 8 milliards USD.

Depuis plusieurs mois, la société américaine spécialisée dans les solutions de sécurité manifestait son intention de se séparer de Veritas Technologies pour se renforcer sur son métier d’origine. Maintenant que la transaction a été officialisée, une partie de la vente profitera à ses actionnaires; une autre se traduira par l’apport d’argent frais pour le développement de produits et services de sécurité -ces derniers se transforment de façon sensible avec la montée en puissance des services cloud et des outils de cybersécurité.

Symantec doit se réinventer. Toujours selon Reuters, les ventes stagnent. Un des produits phares, Norton Antivirus, reste en deçà des attentes des analystes. En cause, le recul des ventes de PC. Et le transfert vers le cloud…

La cession remet en question le projet de rédéploiement de Symantec annoncé en janvier. A l’époque, il était question -à l’instar de HP- de scinder l’entreprise : Symantec d’un côté, Veritas de l’autre. Fort heureusement, Veritas reste une marque puissante dont le capital est encore très élevé auprès des clients, partenaires et employés. Pour rappel, Symantec avait acquis Veritas Software Corporation en 2005 pour 13.5 milliards USD…

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Veritas Technologies dans l'escarcelle du Carlyle Group
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Veritas Technologies dans l'escarcelle du Carlyle Group
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Veritas Technologies, que Symantec cherchait à céder, a finalement trouvé acquéreur dans la sphère de The Carlyle Group.
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