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Vers plus de transparence et de confiance

Nov 16, 2021 | Workplace | 0 commentaires

74 % des responsables d’entreprises reconnaissent avoir dû développer de nouvelles méthodes pour mesurer la productivité du personnel. Avec quelle transparence ?

Plus de transparence pour plus de confiance, une nécessité. En effet, 39 % des entreprises ayant déjà introduit une surveillance du personnel ainsi que divers appareils constatent une augmentation de la rotation du personnel. Danger ! Ces technologies de monitoring -de plus en plus souvent utilisées pour évaluer la qualité du travail à distance- peuvent miner la confiance des travailleurs envers leur employeur. Elles peuvent aussi ruiner le système de travail hybride.

Selon VMware, 74 % des responsables d’entreprises reconnaissent avoir dû développer de nouvelles méthodes pour mesurer la productivité du personnel. Ils l’ont fait en utilisant des systèmes axés sur les prestations. Entre autres des entretiens réguliers avec les managers.  Et de discuter de la charge de travail (55 %), l’évaluation de la production et les objectifs convenus (53 %) ainsi que l’emploi de nouveaux logiciels de gestion de projet (47 %).

L’objectif est de mesurer la productivité des travailleurs depuis que beaucoup d’entre eux ont adopté des méthodes de travail hybride. Cela concerne le courrier électronique (44 %), les outils de collaboration (43 %) et le comportement de consultation d’Internet (41 %). D’autres techniques sont également exploitées. Ainsi, la vidéosurveillance (29 %), le monitoring de l’attention par des webcams (28 %) et des logiciels de traçabilité des contacts (26 %).

La transparence demeure cruciale

Soit Mais jusqu’où ? Et d’abord, comment cette surveillance est-elle perçue ? Aujourd’hui, commente VMware, comme le ‘manager’ n’est plus nécessairement à proximité, les employeurs imaginent de nouvelles façons d’évaluer et de quantifier la productivité de leur personnel. Bien que 59 % des travailleurs reconnaissent que leur entreprise y a été contrainte à cause de la transition vers un environnement de travail hybride, ils estiment néanmoins que la transparence demeure cruciale.

« Face à ce changement fondamental, les employeurs doivent faire preuve de prudence avant d’exploiter des outils de monitoring. Car si la surveillance est une chose, la productivité en est une autre, très différente », déclare Sophie Decock, Country Manager Belux chez VMware.

Près d’un quart des travailleurs interrogés (24 %) ne savent pas si l’entreprise a implémenté des systèmes de surveillance sur leurs équipements afin d’évaluer leur productivité.

De nouvelles ‘workplace tribes’

Sophie Decock est formelle : « Un manque de transparence ou un système d’évaluation de la productivité, qui se contenterait de chiffres bruts sans faire preuve de discernement, pourrait rapidement nuire à la confiance et inciter les collaborateurs à quitter la société, ce qui s’avèrerait contre-productif sachant que le marché du travail est redevenu très ouvert et que la chasse aux talents pose à nouveau problème. »

Cette notion de transparence n’est que rarement abordée. Or, les ressources numériques utilisées depuis le début de la crise sanitaire ont permis de créer de nouvelles ‘workplace tribes’. La généralisation du travail hybride, en particulier, a conduit au réaménagement virtuel du bureau, avec des emplacements basés en fonction des affinités, des objectifs et des valeurs partagés, plutôt que de la présence physique. Les plans virtuels induisent de nouvelles règles ainsi que de nouveaux facteurs de réussite pour les travailleurs, les dirigeants et les équipes.

Quand la sécurité devient un sport d’équipe

Pour Sophie Decock, on aborde une nouvelle ère de transparence et de confiance. « Comme il y a moins d’interactions individuelles et de contrôle centralisé, transparence et confiance sont deux critères essentiels que doivent appliquer les managers pour leur entreprise et s’efforcer de les associer à un système de travail hybride. »

Du coup, la sécurité apparait sous un nouvel angle. Le plan virtuel introduit d’innombrables libertés pour les travailleurs. Et, hélas, autant de risques de sécurité pour l’infrastructure IT ! Vu la diminution du contrôle direct sur les applications électroniques, les appareils et les réseaux, les responsables IT doivent imaginer un nouveau paradigme dans lequel la sécurité est conçue comme un sport d’équipe.