La traçabilité et la convergence technologique transforment notre rapport à l’information
Web 3.0, bien plus qu’une tendance passagère. Une des grandes évolutions d’Internet : décentralisé, sécurisé et transparent, porté par la blockchain, l’intelligence artificielle et la cybersécurité. Une soirée au Off Meeting à Wavre pour mieux l’appréhender. Avec un retour inspirant sur la mission technologique d’Agoria aux États-Unis.
Aujourd’hui, la traçabilité et la confiance numérique sont plus essentielles que jamais pour protéger les données, renforcer la transparence et garantir l’authenticité des informations. Dans ce contexte, le Web 3.0 redéfinit les fondamentaux des infrastructures web en introduisant la décentralisation, la blockchain et des concepts comme les identités numériques auto-souveraines.
Ce n’est plus une question de « si », mais de « comment » les entreprises doivent s’adapter à cette transformation. Quels impacts sur les systèmes actuels ? Quels défis en termes de scalabilité, sécurité ou UX ? Ces questions seront débattues au cours de la soirée « La traçabilité de l’information : Quand le Web 3.0 replace l’humain au centre », organisée par Infopole Cluster TIC le 20 mars à l’Off Meeting à Wavre.
La proposition ? Explorer -gratuitement- comment la traçabilité et la convergence technologique transforment notre rapport à l’information, avec un retour inspirant sur la mission technologique d’Agoria aux États-Unis.
Une personnalisation plus poussée
Le Web 3.0 est un catalyseur d’opportunités inédites. Conceptuellement, il diffère de ses prédécesseurs. Alors que le Web 1.0 était lu, le Web 2.0 était en lecture-écriture, le Web 3.0 est en lecture-écriture-propriété. Il permet donc une personnalisation plus poussée, rendant l’expérience en ligne plus pertinente et enrichissante pour chaque utilisateur. Il favorise également la collaboration et l’échange d’informations, créant un espace Web plus interactif et social. De plus, il offre une plus grande protection de la vie privée et de la sécurité des données.
L’IA et le ML sont au cœur du Web 3.0. Ces technologies permettent aux machines de comprendre et générer des informations de manière intelligente. Par exemple, elles peuvent être utilisées pour analyser les préférences et le comportement des utilisateurs afin de personnaliser l’expérience en ligne.
La blockchain est une autre technologie clé du Web 3.0. Elle peut aider à protéger la vie privée et la sécurité des données en offrant une traçabilité complète et en permettant aux utilisateurs de contrôler leurs propres informations. Pour les utilisateurs individuels, cela peut signifier des expériences en ligne plus pertinentes et enrichissantes.
Les interfaces de programmation d’applications (API) jouent un rôle crucial dans le Web 3.0. Elles permettent aux différentes applications et plateformes de communiquer entre elles, facilitant l’échange d’informations et la collaboration. Les API peuvent aider à créer une toile d’informations interconnectée, où les données peuvent être utilisées de manière plus efficace et significative.
Use case d’Oshimed, Dermatoo et Datatopia
Cette évolution marque une étape cruciale vers un Internet plus intelligent et plus adaptatif, où la convergence du numérique et du physique redéfinit la manière dont nous interagissons dans le monde connecté qui nous entourne. En cela, l’humain sera effectivement au centre.
Si la décentralisation et l’absence de contrôle centralisé du Web 3.0 sont ses plus grands avantages, il s’agit aussi d’un risque de sécurité. Le risque de cyberattaques ne doit pas être sous-estimé, d’autant plus que celui-ci est particulièrement élevé avec l’expansion de l’IA.
De plus, si le fait que les utilisateurs contrôlent eux-mêmes leur identité virtuelle contribue à une meilleure confidentialité sur le Web 3.0, il faut garder à l’esprit que les utilisateurs malveillants bénéficient des mêmes avantages. Dans une telle situation, comment identifier les auteurs de cyberattaques ou de manipulation de données ? C’est un risque d’autant plus grand qu’avec de telles dispositions, il sera compliqué de mettre en place une quelconque réglementation du Web 3.0…
Ces questions seront abordées au cours de la soirée du 20 mars. Les conférences parleront d’humain avant tout. On verra, notamment, comment -de façon pratique- Oshimed, Dermatoo et Datatopia réinventent la gestion des données médicales pour protéger à la fois les patients et les soignants. Et, pour toute entreprise, comment améliorer la confiance, la sécurité et l’efficacité des processus.
Ce sera l’occasion d’échanger avec des experts comme Damien Van Achter ( journaliste ), Sébastien Nahon ( MiiL/UCLouvain ) et Etienne Baffrey (Antipode ).