What The Shop, les outils du monde digital pour le monde physique
What The Shop crée des solutions plug & play permettant au monde physique de disposer des mêmes outils que le monde digital sur base des solutions analytiques de SAS.
«Nous proposons aux enseignes de la distribution les outils qui ont été développés pour le e-commerce, illustre Lionel Avot, CEO, What The Shop. Nous créons des solutions plug & play permettant au monde physique de disposer des mêmes outils que le monde digital. Qu’il s’agisse de générer des visites, de comprendre ce qu’il se passe en magasin, d’identifier les clients ou de les retoucher sur le web.»
Pas de carte physique, pas d’application à télécharger, pas de lien à taper dans un navigateur : pour le consommateur, il suffit d’un clic pour se connecter au réseau Wi-Fi du magasin et pour accéder directement aux informations de son compte. Après une première identification sur ce portail, le client est ensuite automatiquement reconnu dans toutes les boutiques du réseau et peut ainsi visualiser les offres auxquelles il a droit.
La géolocalisation indoor par Wi-Fi est très simple à déployer : elle s’appuie sur les réseaux d’ores et déjà existants du point de vente ou, comme le propose What The Shop, par le déploiement de boîtiers indépendants, lesquels permettent d’identifier jusqu’à 80% des clients qui rentrent dans un point de vente, sans application mobile. Le comportement du consommateur est ainsi analysé (magasin visité, durée de la visite, niveau de fidélité, zones chaudes/froides, parcours en boutique…) permettant de créer de vrais segments comportementaux instore.
«What the Shop est né avec cette idée : importer dans le monde physique tous les outils utilisés sur le digital. Un peu comme si le web avait été un laboratoire et qu’il fallait maintenant mettre à profit ces bonnes pratiques pour les magasins, résume Lionel Avot… Souvenez-vous de l’épicier du coin : il vous connaissait, pouvait vous conseiller, vous guider en fonction de vos goûts et de vos habitudes. Nous faisons la même chose, à grande échelle. SAS apporte l’intelligence, à savoir la capacité d’analyser les données.»
Pour Albert Derasse, Senior Business Solutions Manager Customer Intelligence, SAS South West Europe, les solutions de What the Shop permettent de répondre simultanément à trois besoins essentiels des retailers : comprendre l’analyse du trafic et du comportement des clients sur le point de vente permet d’avoir une nouvelle lecture du business; interagir aisément avec les consommateurs et enrichir le système CRM pour des actions marketing inédites en termes de pertinence et de performance.
La start-up française -présente au SAS Forum 2017 qui s’est tenu le 12 juin au Egg à Bruxelles- compte une trentaine de clients actifs. Les premiers, dans le secteur de l’automobile, avec BMW et PSA pour le développement de ses trois marques : Peugeot, Citroën et DS. En Belgique, Carrefour compte sur What The Shop pour doper sa chaîne Express.
Accord aussi avec la Française des Jeux et TF1. «Notre principale force, ce sont nos partenaires, assure Lionel Avot. Nous avons su construire autour de What the Shop un écosystème de solutions en lien avec le retail afin de démultiplier les possibilités. SAS pour l’analyse des données, Symag pour les programmes de fidélité, Nomosphère pour l’installation des réseaux, SQLI pour l’intégration de notre solution, TF1 pour la mesure de l’efficacité publicitaire… Avec TF1, par exemple, What The Shop s’apprête à mesurer le trafic en points de vente sur le temps d’une campagne publicitaire sur ses ondes. On parle taux de captation. Concrètement, sur 1000 personnes passées devant le point de vente, combien ont poussé la porte.»
Comment les magasins peuvent-ils prendre l’avantage sur le e-commerce ?
Alors que le smartphone est un facteur de danger pour les e-commerçants (écran plus petit, risque de perte de la connexion, etc) qui doivent d’adapter dans l’urgence et connaissent des premières difficultés dans le m-commerce qui tarde à prendre son envol, c’est une formidable opportunité pour le commerce physique qui dispose désormais d’un support d’interaction avec les passants, les visiteurs et les clients.
C’est ce support qui va permettre de rendre à nouveau linéaire l’acte d’achat, qui s’était beaucoup complexifié ces derniers temps. Le client restera du début à la fin sur son smartphone et toutes les étapes du processus d’achat vont pouvoir être couvertes.
Adieu le multi-canal, le cross-canal, l’omni-canal et bienvenue à l’uni-canal ! Le commerce physique peut désormais décliner toutes les fonctionnalités imaginées par le e-commerce sur ce support qui permet aussi bien d’identifier un visiteur que de lui proposer des services en fonction de son contexte immédiat et/ou de son historique.
Au final, on pourrait presque s’amuser de cette situation. Les e-commerçants ont ainsi servi de laboratoire au commerce physique en testant différentes propositions de valeur, désormais les meilleures d’entre elles vont pouvoir être réintégrées aux magasins afin d’améliorer leur performance. Avec un effet sur le business qui sera sans comparaison car -inutile de le rappeler-le commerce physique représente 94% des ventes d’une enseigne. Sans compter que peu de sites e-commerce dégagent de la rentabilité, il est donc à nouveau temps d’investir dans… le brick and mortar !