Xerox se renforce sur les marchés de la communication graphique
En 2019, 58% du volume total de la production couleur digitale sera imprimé sur des périphériques jet d’encre. Xerox sera aux premières loges. Premiers succès en Belgique et au Luxembourg.
«Le jet d’encre répond à des besoins que les technologies d’impression offset et digitales ne peuvent satisfaire, en produisant de gros volumes de contenu variable à un coût réduit, assure Patrice Vidal, CEO, Xerox Belgium & Luxembourg. Pour Xerox, le jet d’encre est appelé à jouer un rôle crucial dans la transformation des opérations d’impression pour relever les défis auxquels le secteur est confronté.»
Selon Xerox, il existe des besoins que seule la technologie jet d’encre est en mesure de prendre en charge de manière rentable. Il s’agit notamment de l’intégration de contenu marketing couleur personnalisés, la création de vastes campagnes de publipostage personnalisées, mais aussi l’amélioration du délai de mise sur le marché des publications ciblées, voire la production de travaux haut volume dans des délais serrés et à moindre coût. Avec le jet d’encre, les catalogues ne sont plus des produits statiques imprimés en offset, mais des applications personnalisées, porteuses de revenus.
Jet d’encre, la plus forte croissance
«Ces nouvelles applications, et bien d’autres encore, aident nombre de fournisseurs d’impression à se réinventer. Egalement à générer des économies impossibles jusqu’alors», enchaîne Pierre Collette, Director, Marketing & Communication, Xerox. Ainsi, l’utilisation de bobines de papier blanc permet de réaliser des économies, puisqu’il est inutile de créer, puis de stocker, des supports offset pré-imprimés à des fins de surimpression. De plus, le jet d’encre offre un coût par page inférieur à celui de la xérographie. Dans bien des cas, il est possible de remplacer plusieurs presses xérographiques par un seul périphérique jet d’encre et de rationaliser ainsi les flux de travail pour produire plus de travaux d’impression en moins de temps tout en réduisant l’encombrement pour diminuer les frais généraux.
«Pour nous, c’est un formidable marché qui se dessine, poursuit Patrice Vidal. Car si le marché de la communication graphique n’est pas le plus important, c’est celui qui connait la croissance la plus rapide… grâce au jet d’encre justement qui ouvre de nouvelles perspectives !»
Aujourd’hui, Xerox aborde la marché avec différentes machines, dont les Brenva, les Rialto et les Trivor, qui répondent à des besoins différents, et donc à des niches de marchés différentes. «Nous avons également développé des encres spécifiques, les High Fusion qui permettent d’imprimer directement sur du papier couché offset, y compris du papier mat, satiné et brillant, de 60 à 250 g/m², jusqu’à 76 m/min, sans que celui-ci ait besoin d’être prétraité ou protégé», complète Pierre Collette.
S’ouvrir à de nouveaux marchés
Les économies, que de nombreux imprimeurs commerciaux réalisaient autrefois grâce à la technologie jet d’encre, se trouvaient neutralisées par les dépenses liées au pré-couchage ou au post-couchage du papier ou par l’achat de papier couché spécial jet d’encre. «Avec les High Fusion, nous avons franchi une étape décisive. Les professionnels de la communication graphique font la différence…»
L’imprimeur VPrint, de Mouscron, a été l’un des tout premiers à tester la technologie High Fusion et à expérimenter la personnalisation en couleur de ses applications de publipostage. Pour d’autres éditeurs, le jet d’encre permet de s’ouvrir à de nouveaux domaines tels que le marketing direct, les documents transactionnels et la production de livres.
«Le jet d’encre n’est plus une technologie du futur, elle est disponible, à portée de main, conclut Patrice Vidal. Cette année, nous avons emporté des contrats décisifs en Belgique et au Luxembourg. Et ce n’est qu’un début…»